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L’économie de la zone G20 affiche une progression de 0,9% au quatrième trimestre, sur fond d’une situation contrastée, avec notamment une contraction en Allemagne et en France.

Comparé au même trimestre de l’année précédente, le PIB de la zone du G20 a progressé de 2,8% au T3 2024, en légère baisse par rapport à 3,0% au trimestre précédent.

La Chine, l'Inde et les Etats-Unis ont contribué le plus à la progression, bien que le Brésil et l'Arabie saoudite aient connu les taux de croissance les plus élevés.

La position commune sur l’imposition des ultrariches pourrait passer par une coopération préservant la souveraineté fiscale de chacun.

«La politique fiscale est très difficile à coordonner à l’échelle internationale, et nous ne voyons pas le besoin, ni ne pensons qu’il soit souhaitable d’essayer de négocier un accord international sur cela», affirme à Rio la secrétaire américaine au Trésor.

«Les très grandes fortunes bénéficient d’un gigantesque privilège fiscal, elles payent en impôt beaucoup moins que toutes les autres catégories sociales», déclare Gabriel Zucman, l’auteur d’un rapport publié à la demande de la présidence brésilienne du G20.

«L’impôt sur le revenu» acquitté par les milliardaires ne dépasse pas «0,5% de leur patrimoine», soulignent cinq ministres de différents pays.

La progression de l'économie s’affiche à 0,7% en glissement trimestriel, contre 0,8% au trimestre précédent. Affaiblissement en Chine (à 1,0%) et aux Etats-Unis (à 0,8%).

«Malgré les avancées récentes, c’est indéniable que les milliardaires continuent d’échapper à nos systèmes fiscaux, ayant recours à toute une série de stratégies», déclare le ministre des Finances Fernando Haddad.

Les exportations et importations ont peu évolué par rapport au T3 2023, la reprise vigoureuse en Asie de l’Est étant contrebalancée par un ralentissement en Europe et en Amérique du Nord.