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«C’est une trop longue histoire qui doit avoir une fin», a déclaré le président sortant de la Commission européenne face à la proposition travailliste de renégocier l’accord de Brexit.

Jean-Claude Juncker a qualifié l’accord d’«équitable et équilibré». Les dirigeants des 27 l'ont validé. Boris Johnson se félicitait d’«un excellent nouvel accord».

Jean-Claude Juncker met en garde contre le risque d’une sortie sans accord. «Ce sera peut-être le choix du Royaume-Uni, mais jamais le choix de l’UE», a-t-il déclaré.

A l’issue de discussions avec Jean-Claude Juncker puis son homologue luxembourgeois Xavier Bettel, Boris Johnson a fait l’affront d’esquiver la conférence de presse commune.

Le président de la Commission européenne indique toutefois qu’il n’y aura pas de renégociation.

«J’ai eu une réunion constructive» avec le président de la Commission Jean-Claude Juncker, a déclaré la Première ministre britannique.

Theresa May a toutefois réussi à s’entendre avec le président Juncker pour commencer des discussions en faveur d’une sortie de l’UE «dans les temps».

Pour Jean-Claude Juncker, le vote britannique sur le «backstop» «a accru le risque d’un retrait désordonné» du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Jean-Claude Juncker a jugé «assez inconcevable» qu’au Royaume-Uni on pense que c’est à l’UE de «proposer des réponses».

«Négociez avec moi, concluez avec moi, parce que d’ici une année je ne serai plus là et vous allez voir», a déclaré le président de la Commission européenne sur la RTS.