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«Les conflits commerciaux pourraient poser des défis tant pour les ménages que pour les entreprises, se traduisant par une augmentation du risque de crédit pour les banques comme pour les acteurs non bancaires», déclare le vice-président Luis de Guindos.

Le chef de l’Etat américain a clairement manifesté sa frustration à l’égard de Jerome Powell, à la tête d’une Réserve fédérale qui maintient des taux d’intérêt trop élevés à son goût.

Cette baisse accompagne un processus de désinflation «en bonne voie» tandis que les perspectives de croissance en zone euro «se sont détériorées».

La nouvelle donne économique devrait inciter la Banque centrale européenne à poursuivre la baisse des taux d’intérêt. Verdict ce jeudi.

«Le président américain rend l’environnement économique encore plus «incertain» qu’à l’époque de la pandémie de Covid-19, souligne le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, à quelques jours de la réunion de la banque centrale.

L’institution monétaire «surveille la situation et est toujours prête à intervenir» en utilisant «les instruments dont elle dispose», déclare Christine Lagarde depuis Varsovie.

«Nous apportons (...) une ancre de stabilité forte: la victoire contre l’inflation», se félicite François Villeroy de Galhau.

Cette annonce intervient alors que UniCredit, numéro deux bancaire italien, a précisé mardi le calendrier de son offre sur Banco BPM: UniCredit a indiqué qu’elle lancerait son offre le 28 avril. Banco BPM considère cette offre de reprise comme hostile.

«Il faut toujours aborder la réglementation bancaire avec prudence», a déclaré Patrick Montagner, membre du Conseil de surveillance prudentielle au sein de la BCE.

Pour le gouverneur de la Banque de France, il existe une «tendance solide» à la désinflation en zone euro.