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Pointant les tarifs douaniers annoncés par le gouvernement US et les conséquences du nouveau renforcement du franc, les experts tablent sur une croissance de 0,9%, contre 1,3% précédemment.

Comme lors du choc du franc il y a dix ans, l’appréciation de la devise hélvetique a entraîné une hausse considérable du pouvoir d’achat des ménages suisses.

Les attentes des entreprises pour les six prochains mois continuent sur leur lancée: les attentes sont revues à la baisse pour le troisième mois consécutif.

L’indice UBS-CFA a chuté de 40,9 points à -51,6 points en avril. C’est la première fois depuis novembre 2022 que l’indicateur enregistre une baisse aussi importante.

En avril, le baromètre conjoncturel du KOF recule de 6,1 points pour s'établir à 97,1 points (contre 103,2 points révisés le mois précédent). Les faisceaux d'indicateurs intégrés dans le baromètre conjoncturel reflètent pour la plupart ce recul.

Berne s’attend à ce que la conjoncture suisse évolue moins favorablement que d’après les prévisions conjoncturelles du 18 mars. Celles-ci tablaient sur une progression du PIB de 1,4% pour cette année.

«Avec son paquet fiscal, l'Allemagne fait ce qu'il faut. Il faut maintenant le faire correctement», explique Marc Brütsch, économiste en chef de Swiss Life.

En mars, le baromètre a augmenté de 1,3 point pour atteindre 103,9 points (contre 102,6 le mois précédent, après révision).

L’indice UBS CFA s’est affaissé de 14,1 points pour s’établir en négatif de 10,7 points.

Le KOF prévoit pour 2025 une augmentation du produit intérieur brut (PIB) réel corrigé des variations saisonnières de 1,4% – sous réserve que le conflit commercial mondial ne se détériore pas.