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Le groupe originaire du pays basque avait déjà reçu en septembre l’aval de la BCE. Il lui reste désormais à obtenir celui du gendarme de la bourse (CNMV) et du gouvernement de gauche espagnol.

«BBVA ne possède aucune marge pour améliorer les conditions économiques de sa proposition», insiste le groupe présidé par Carlos Torres, qui juge son offre généreuse au vu du cours de l’action de Sabadell.

La quatrième banque espagnole estime que l’offre de sa compatriote sous-évalue «de manière significative» sa valeur «et ses perspectives de croissance en tant qu’entité indépendante».

La deuxième banque espagnole table sur la création d’un groupe «plus solide et efficace», grâce à la «complémentarité» des deux entreprises, mais sans «mesures traumatisantes» pour les salariés.

Une nouvelle prise de contact entre les deux groupes bancaires espagnoles, plus de trois ans après l’échec d’un premier projet de rapprochement.