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En quelques semaines, l’appétit pour le risque des investisseurs semble s’être amenuisé pour de multiples raisons.

Si en surface, l’institution de Francfort semble évoluer à pas feutrés, une mue profonde se dessine.

Plusieurs signaux de marchés invitent à davantage de prudence et de sélectivité en termes de titres ou de classes d’actifs.

La banque centrale amorce un exercice d’équilibriste pour baliser au mieux l’arrêt d’une posture extrêmement accommodante, avec des taux directeurs proches de 0% et des rachats d’actifs mensuels de 120 milliards de dollars

Dix mois, c’est à la fois beaucoup dans un contexte économique aussi chahuté, mais aussi peu à l’échelle de l’UE. Retour sur le parcours d’obstacles.

Alors que mois après mois, la reprise économique se matérialise outre-Atlantique, l’apparition de tensions sur les prix émergent à bas bruit. Pour combien de temps encore?

En publiant une première estimation de la croissance de son PIB, en hausse de 18,3% au premier trimestre 2021, la Chine confirme son statut de locomotive de la croissance mondiale.

Si la Chine affermit un peu plus sa posture souverainiste sur les questions politiques ou sociales, elle emprunte le chemin inverse sur le plan financier.

Ce ne sont pas les craintes de poussées inflationnistes ici ou là qui risquent de retourner la posture accommodante de la BCE à moyen terme.

Oubliez le débat dovish contre hawkish, place au duel des cigales face aux fourmis.