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La banque l’explique par les incertitudes macroéconomiques et la pression de la politique monétaire. Elle envisage d'ailleurs des répercutions sur les importants dépôts.

Dans le détail, l’industrie manufacturière s’est contractée de 1,3% tandis que le secteur de la construction (+1,8%) et l’énergie (+2,0%) ont progressé.

Angela Merkel a accueilli avec «intérêt» les propositions des conseillers du gouvernement, mais leur a adressé une fin de non-recevoir.

Les commandes passées à l’industrie ont nettement rebondi à +1,3%. Hors gros contrats, comme les avions, la hausse est encore plus élevée (+1,5%).

Cette stagnation du marché du travail allemand vient souligner le ralentissement en cours de la première économie européenne.

Les résultats sont positivement influencés par la cession de la filiale Ebase.

L’indicateur du moral des ménages est attendu à 9,6 points, en baisse de 0,2 point par rapport à octobre, et à son plus bas niveau depuis novembre 2016.

«Nous ne constatons aucun recul économique», a souligné Olaf Scholz, alors que le FMI et nombre de partenaires européens demandent à Berlin de stimuler sa croissance.

Pour 2020, le gouvernement allemand n’attend plus qu’un modeste 1,1% de croissance, au lieu des 1,5% encore espérés au printemps dernier.

Cet indicateur a cédé 0,3 point sur un mois, pour retomber à -22,8 points par rapport à -22,5 points en septembre.