La SEC plaide pour des hausses de salaires jusqu’à 1,75%

AWP

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«Le redressement économique n’est possible que grâce au grand engagement et à la persévérance des employés», souligne Caroline Schubiger, de la SEC.

La reprise économique qui se dessine en Suisse doit aussi profiter aux employés de commerce qui ont contribué à cette embellie et fait leur part durant la crise sanitaire. La Société des employés de commerce (SEC) revendique pour 2022 des augmentations salariales allant jusqu’à 1,75% selon les secteurs.

«Le redressement économique n’est possible que grâce au grand engagement et à la persévérance des employés», souligne Caroline Schubiger, de la SEC, dans un communiqué publié jeudi. Or nombre d’entre eux «ont dû composer avec pertes financières et réductions de l’horaire de travail» durant la crise.

Les employés ont donc fait preuve d’une grande capacité d’adaptation face aux restrictions liées au coronavirus, contribuant ainsi à cette dynamique économique positive. Les plus fortes hausses de salaires (1,25%-1,75%) sont demandées pour les employés des banques, des assurances, des technologies de l’information et de la communication (TIC) ainsi que de l’industrie chimique et pharmaceutique.

Hausse continue des bas salaires

Les banques ainsi que les secteurs des assurances et des TIC ont parfois réalisé des bénéfices malgré la crise sanitaire, tandis que les secteurs à bas salaires ont souffert des ventes en berne et des carnets de commande peu garnis, poursuit la SEC. Ces secteurs doivent donc faire l’objet d’une attention particulière afin que l’écart de revenus ne se creuse pas davantage.

«Dans le segment des bas salaires, le montant des indemnités en cas de réduction de l’horaire, à savoir 80% du salaire, est souvent trop faible pour pouvoir en vivre», fait aussi remarquer Mme Schubiger. Des améliorations continues des salaires sont donc «indispensables».

La Société des employés de commerce recommande ainsi aux entreprises d’appliquer des augmentations salariales générales (et non individuelles), afin de relever durablement les bas salaires dans leur ensemble. Selon elle, c’est la seule manière de réduire le risque d’accroître les inégalités entre les personnes à faibles revenus et celles à revenus moyens ou élevés.

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