Dans son rapport semestriel, AEW analyse les défis structurels du marché européen des bureaux et alerte sur un risque croissant de déséquilibre entre offre, demande et financement, notamment dans les villes secondaires.
Parmi les enseignements clés:
- Une baisse généralisée des transactions, malgré des valeurs stabilisées
- Un risque de liquidité accru d’ici 2026 dans plusieurs marchés
- Des opportunités ciblées dans les immeubles à haute efficacité énergétique
Des tendances émergentes, en particulier l'impact de l'IA générative, façonnent la reprise du marché des bureaux en Europe. Selon Oxford Economics, l'IA devrait créer des emplois à plus forte valeur ajoutée tout en automatisant les tâches routinières, ce qui bénéficiera à des villes comme Londres, Paris et Berlin. De plus, 30% des transactions de bureaux au début de 2025 concernaient des transformations de bureaux vers d'autres usages, une tendance qui s’est amplifiée après la pandémie et qui contribuera à réduire le taux de vacance. L'écart entre les QCA et la périphérie se réduit, avec une croissance des loyers prévue à 3,5% par an en moyenne dans cinq quartiers centraux des affaires européens, similaire aux 3,3% attendus dans 14 secteurs hors QCA. Les rendements totaux pour les bureaux «prime» en QCA sont projetés à 9,4% par an au cours des cinq prochaines années, inférieurs aux 10,4% anticipés pour les secteurs hors QCA, offrant ainsi une compensation pour le risque locatif perçu dans ces zones.