- Les ordinateurs quantiques sont considérés comme une technologie clé à fort potentiel pour la recherche et l’économie en raison de leur puissance de calcul exponentielle.
- Poussé par des investissements de plusieurs milliards de dollars, le développement s’accélère rapidement - le succès commercial et la pénétration du marché ne sont cependant pas garantis.
- En raison du nombre encore limité de sociétés spécialisées dans l’informatique quantique, l’ETF comprend également des sociétés plus diversifiées qui sont à la pointe de la recherche et du développement en informatique quantique.
L’informatique quantique a longtemps été considérée comme purement théorique, mais cette technologie devient peu à peu une réalité. Avec VanEck Quantum Computing UCITS ETF, VanEck lance aujourd’hui le premier ETF en Europe permettant d’investir de manière diversifiée dans des sociétés effectuant de la recherche et du développement dans le domaine des technologies d’informatique quantique ou qui ont déjà des brevets pertinents dans ce domaine.
«Nous assistons actuellement au début de l’ère des ordinateurs quantiques», explique Martijn Rozemuller, PDG de VanEck Europe. «Les fondements théoriques des ordinateurs quantiques sont connus depuis la fin du 20e siècle. Mais ce n’est que ces dernières années que l’idée s’est transformée en une vague d’innovation mondiale: les géants de la technologie et les gouvernements investissent des milliards et, rien qu’au cours des cinq dernières années, plus de 10'000 brevets ont été délivrés dans le monde entier, ce qui prouve que l’ère quantique a déjà commencé.» Selon le cabinet de conseil McKinsey, le marché des ordinateurs quantiques pourrait atteindre 130 milliards de dollars d’ici 2040. Les investisseurs doivent garder à l’esprit que l’investissement dans des technologies innovantes peut s’accompagner d’une volatilité accrue et de risques spécifiques – d’autant plus que, malgré les premières applications concrètes, l’informatique quantique reste soumise à des incertitudes, notamment en ce qui concerne sa viabilité commerciale et son succès économique à long terme.
Une puissance de calcul exponentielle grâce aux ordinateurs quantiques
Un ordinateur quantique est un nouveau type d’ordinateur capable de résoudre certains problèmes particulièrement rapidement car, contrairement aux ordinateurs traditionnels, il considère de nombreux chemins de calcul simultanément. Les ordinateurs classiques utilisent des bits comme unités de calcul, qui ont soit la valeur 1, soit la valeur 0. Les ordinateurs quantiques, en revanche, utilisent des «qubits» qui peuvent prendre les deux valeurs simultanément – ce qui augmente la capacité de calcul de manière exponentielle avec le nombre de qubits utilisés.
«Grâce à leur vitesse de calcul extrêmement élevée, les ordinateurs quantiques peuvent résoudre en peu de temps des tâches sélectionnées qui nécessiteraient des durées disproportionnées pour des ordinateurs normaux», explique Moritz Henkel, Product Manager chez VanEck. Par exemple, l’année dernière, Google a utilisé un processeur quantique pour résoudre en moins de cinq minutes un problème de calcul qui aurait pris environ 10 septillions d’années à l’un des supercalculateurs les plus rapides du monde, un délai qui dépasse de loin l’âge de l’univers.
Les ordinateurs quantiques créent de toutes nouvelles opportunités économiques
«Les implications économiques potentielles de cette énorme puissance de calcul sont immenses», déclare Rozemuller. «Par exemple, les ordinateurs quantiques pourraient aider à simuler des structures moléculaires chimiques complexes et permettre ainsi de grandes avancées dans la recherche de médicaments. Ils peuvent également exécuter des millions de scénarios différents en un rien de temps, ce qui peut créer de toutes nouvelles opportunités dans des secteurs tels que la logistique, la finance, l’intelligence artificielle ou l’apprentissage automatique, notamment pour les voitures autonomes. Comme pour de nombreuses autres technologies dites de rupture, il est encore impossible de savoir quelles entreprises seront les plus grandes bénéficiaires de cette évolution. Grâce à une approche d’investissement diversifiée avec notre ETF, les investisseurs peuvent donc dès aujourd’hui se positionner largement dans ce secteur d’avenir».
VanEck Quantum Computing UCITS ETF investit dans 30 entreprises à travers le monde, d’une part dans des entreprises dites «pure play» qui réalisent déjà la majeure partie de leur chiffre d’affaires grâce aux technologies ou aux services d’informatique quantique. D’autre part, les entreprises qui sont à la pointe de la recherche et du développement dans le domaine des ordinateurs quantiques ou qui utilisent déjà cette technologie peuvent également être incluses dans l’ETF. La sélection se fait en fonction du nombre de brevets pertinents déjà accordés à une entreprise dans le domaine de l’informatique quantique. «Actuellement, il n’existe qu’un nombre limité d’entreprises cotées en bourse qui sont clairement spécialisées dans l’informatique quantique – parmi les leaders, on trouve notamment IONQ, Rigetti et D-Wave. Afin d’offrir un portefeuille diversifié et investissable, l’ETF comprend également des sociétés technologiques, industrielles et financières bien établies qui font activement avancer le thème de l’informatique quantique, notamment IBM, Alphabet, Honeywell et Bank of America», explique le Product Manager Henkel. Les investisseurs doivent garder à l’esprit que la forte volatilité des actions technologiques peut entraîner des fluctuations importantes de la valeur de l’ETF. En outre, l’approche choisie peut conduire à ce que l’ETF contienne des sociétés dont le développement économique n’est que partiellement lié à l’informatique quantique. Les incertitudes qui en découlent peuvent limiter la pertinence à long terme de certains titres.