L’intelligence artificielle est exploitée par de plus en plus de banques de détail en Suisse, selon une étude de la Haute école de Lucerne (HSLU). L’optimisation des processus et la création de nouveaux services sont les motifs principaux de son utilisation, indique jeudi l’établissement.
D’après l’enquête de la HSLU menée auprès de 45 banques de détail, 70% utilisent déjà des solutions basées sur l’intelligence artificielle, dans des domaines aussi variés que le trafic des paiements, l’analyse des données ou la gestion des documents.
Dans l’interaction avec les clients, l’intelligence artificielle peut soulager les équipes, mais ne peut encore se substituer au conseil humain. «Pour des problèmes sensibles, l’humain reste indispensable», affirme Thomas Fischer, co-auteur de l’étude, cité dans le communiqué. «L’intelligence artificielle va pronfondément changer l’activité bancaire», projette M. Fischer. Elle ouvre notamment des perspectives de «services personnalisés grâce à l’utilisation ciblée des données de la clientèle».
Toutefois, la mise en oeuvre de l’intelligence artificielle implique également des risques en matière de cybersécurité et les banques sont ainsi encouragées à consolider leur infrastructure informatique, explique M. Fischer.