A l’issue d’une semaine écourtée, le S&P 500 a enregistré une performance positive (+2,0% en USD), portée à la fin de la période par des statistiques suggérant un ralentissement progressif du marché du travail américain. Toutefois, les petites capitalisations américaines, traditionnellement davantage influencées par le cycle économique que les grandes capitalisations, ont été à la peine, tout comme l’indice S&P 500 Equal Weight.
En Europe, malgré les préoccupations liées au deuxième tour des élections françaises, la semaine a été positive pour le Stoxx Europe 600, en hausse de 1,1% (en euros). Le CAC 40 français s'est encore mieux comporté, en progression de 2,1%. L’humeur était également à la modération sur le marché obligataire français, dont les spreads par rapport aux Bunds se sont resserrés la semaine dernière. Les spreads des obligations d’entreprise en euros ont également baissé, tandis que le dollar US et le franc suisse perdaient du terrain par rapport à l’euro.
La victoire largement anticipée des Travaillistes aux élections britanniques a eu un impact positif sur l’indice FTSE 250 orienté vers le marché intérieur, qui a gagné 2,5% (en GBP). De son côté, la livre sterling a progressé et les rendements des Gilts à court terme ont chuté. Les prix du pétrole ont augmenté sous l’effet de la baisse des stocks de pétrole américains.