Les conditions clés d’une correction majeure ne sont pas réunies

HSBC Private Banking

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Si les marchés ont raison d'augmenter les taux et de mettre fin au QE aux USA, ils ne doivent pas exagérer d'autres risques, estime Willem Sels de HSBC Private Banking.

Malgré la volatilité et l'inversion partielle de l'inflation des prix des actifs qui ont marqué 2018 jusqu'à présent, seules deux des quatre conditions clés pour le début d'une correction globale importante sont remplies, indique HSBC Private Banking dans son Investment Outlook pour le quatrième trimestre. Il dit que les occasions demeurent dans un portefeuille bien diversifié.

Willem Sels, Chief Market Strategist, HSBC Private Banking, explique: 

«La fin de l'assouplissement quantitatif, le resserrement de la politique monétaire et les inquiétudes quant à la direction que prendront les tarifs commerciaux contre la Chine sont autant de préoccupations légitimes des investisseurs. Au début de l'année, ils nous ont certainement fait prédire la volatilité que nous continuons de voir. Mais si les marchés ont raison d'augmenter les taux et de mettre fin à l'assouplissement quantitatif aux Etats-Unis, ils ne doivent pas exagérer d'autres risques.»

«A l'heure actuelle, nous continuons de nous attendre
à une croissance mondiale stable en 2019.»

«Le genre de contagion qui pourrait déclencher une liquidation durable ne s'est pas produite: elle s'est largement limitée aux marchés émergents et, au sein des marchés émergents, nous pensons qu'elle a été trop aveugle. 

«De plus, il n'y a pas eu de rétroaction négative entre les marchés et l'économie mondiale. L'affaiblissement des marchés n'a pas affaibli la croissance. A notre avis, la croissance mondiale reste résiliente, et ce qui arrive à la Chine et à sa monnaie qui sont au cœur du problème.»

«A l'heure actuelle, nous continuons de nous attendre à une croissance mondiale stable en 2019. Nous ne prévoyons qu'un léger ralentissement en Chine, dont l'économie, en grande partie intérieure, est soutenue par des facteurs structurels de croissance et peut être soutenue par des mesures de relance monétaire et budgétaire si nécessaire. A notre avis, cela justifie une légère surpondération sélective des actions, car nous ne pensons pas que le marché haussier des actions soit encore terminé.»