L’Europe et les marchés actions internationaux demeurent convalescents

Igor de Maack, Vitalépargne

1 minute de lecture

Les bénéfices vont souffrir mais la réouverture de la Chine va aussi atténuer le mouvement général de contraction des économies.

L’année 2022 aura été dans la continuité du cycle commencé avec l’épidémie de la Covid en 2020. Les multiples incertitudes se sont concrétisées dans un cocktail étrange de mesures de privation de liberté d’entreprendre et de circuler.

En arrêtant les économies, les dirigeants n’ont pas anticipé les conséquences inflationnistes prorogées par une guerre en Ukraine; elle aussi, non anticipée, malgré un échec complet des accords diplomatiques de Minsk en 2014.

Les marchés financiers qui captent tous ces mouvements telluriques ont une fois de plus accusé le coup. Le CAC 40 (hors dividendes) affiche une baisse de -9,5% en 2022. Le Dow Jones a chuté de -8,8%, le S&P 500 de -19,4% et le Nasdaq de -33,1%.

Les hausses rapides et fortes des taux de base par les banques centrales ont porté un sérieux coup à la performance des portefeuilles dits prudents ou patrimoniaux. Les taux 10 ans US ont atteint 3,9% pendant que les taux 10 ans français frôlent les 3%.

Malgré la hausse des coûts de l’énergie et une contrainte forte sur la chaîne logistique, les économies résistent mais pour combien de temps? … ; nul ne le sait. Les espoirs se trouvent du côté des entreprises et du consommateur/travailleur. Ce dernier ne voit toujours pas le spectre du chômage ni la fin des aides en tout genre (particulièrement en France).

Tout au plus, on sait que le marché immobilier souffre de la hausse du coût de l’argent et des durcissements des conditions d’octroi de crédit.

L’Europe et les marchés actions internationaux demeurent convalescents et seront sensibles aux discours et actions des banques centrales. Les bénéfices vont souffrir mais la réouverture de la Chine va aussi atténuer le mouvement général de contraction des économies. Si une issue pacifique ou diplomatique de la guerre en Ukraine devait se dessiner dans un contexte désinflationniste, alors on pourrait assister à un rebond notable.

D’ici là, la sélection rigoureuse des titres à dividendes généreux, les produits structurés et le cash constitueront les investissements idoines.

A lire aussi...