Finance: un secteur en reprise

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Après avoir été négligé au cours des deux dernières décennies, le secteur retrouve l’intérêt des investisseurs, affichant des performances qui surpassent régulièrement celles du marché. Et les perspectives sont positives.

Grâce à des perspectives économiques favorables voyant une plus forte probabilité d’un atterrissage en douceur et des éléments encourageants propres au secteur, telles que des conditions de crédit avantageuses, une accélération de la croissance des prêts, une amélioration des marges nettes et des revenus tirés des commissions ainsi qu’un cadre réglementaire plus favorable, le secteur financier est en passe de connaître un tournant dans ses performances. Ces éléments devraient non seulement stimuler les bénéfices mais également renforcer le retour sur capital, créant ainsi un climat favorable pour les investisseurs jusqu’en 2026.

Malgré deux années marquées par des craintes de récession, il apparaît de plus en plus clairement que l’économie américaine est plus résiliente que prévu, la dynamique s’orientant vers un atterrissage maîtrisé.

Ce contexte économique porteur devrait profiter particulièrement aux institutions financières, notamment aux banques et aux prêteurs. Une analyse approfondie des derniers résultats met en évidence plusieurs signes encourageants propres au secteur qui devraient initier un tournant pour la performance des services financiers: des conditions de crédit assouplies, une progression des prêts, une remontée des marges nettes et des revenus de commissions, ainsi qu’un assouplissement réglementaire.

Après une baisse annuelle des bénéfices de 10 à 15% au premier trimestre 2024, les résultats des banques ont montré des signes de redressement aux deuxième et troisième trimestres, grâce à la diminution des pressions sur les dépôts et au redressement des revenus de commissions après des creux historiques. Cette dynamique devrait se poursuivre, avec une hausse prévue de plus de 15% du BPA des grandes banques au quatrième trimestre 2024, portée par la reprise des activités de fusions-acquisitions (M&A). Les petites banques, bénéficiant des mesures d’assouplissement de la Fed, devraient quant à elles afficher une croissance moyenne de 5%.

Après avoir été largement négligé au cours des deux dernières décennies, notamment dans le sillage des faillites spectaculaires de banques régionales en 2023, le secteur financier retrouve l’intérêt des investisseurs, affichant des performances qui surpassent régulièrement celles du marché dans son ensemble. L’amélioration de l’environnement économique et ses retombées positives devraient continuer à soutenir un climat favorable aux bénéfices financiers jusqu’en 2026, consolidant ainsi l’optimisme des investisseurs pour le secteur.

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