Et maintenant?

Jean-Luc Hivert, La Française Asset Management

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Nous allons devoir affiner progressivement nos prévisions économiques pour pouvoir ajuster la valorisation des classes d’actifs dont certains paramètres ont radicalement changé.

Bien qu’il soit difficile d’évaluer dès à présent les impacts économiques d’un confinement à l’échelle mondiale, dont on n’en connait d’ailleurs pas encore la durée, les économistes commencent désormais à établir des prévisions de croissance pour estimer le degré de contraction de l’activité. Une chose est sure, à la crise sanitaire majeure que le monde connait succèdera une récession mondiale sur l’année 2020. Les questions vont maintenant s’articuler autour de l’amplitude de la récession et de la forme de la reprise espérée.

A la différence des précédentes crises, les gouvernements et les banques centrales ont réagi rapidement et fortement à l’instar de la BCE, avec son programme de rachat d’actifs de 750 milliards d’euros, et de la Fed, avec son programme de «Quantitative Easing» sans limite de taille. Les débats s’ouvriront bientôt sur le coût de cette crise, sur la soutenabilité de la dette et sur le traitement de ces déficits au caractère totalement exceptionnel.

Les marchés ont bien évidemment pris la mesure du défi auquel le monde doit faire face. L’ensemble des classes d’actifs a été impacté et le travail d’allocation d’actifs n’en n’a été rendu que plus complexe, tandis que le manque de liquidité est parfois venu compliquer le travail des gérants d’actif. Nous allons devoir affiner progressivement nos prévisions économiques pour pouvoir ajuster la valorisation des classes d’actifs dont certains paramètres ont radicalement changé.

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