Bye bye Biden!

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

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Kamala Harris en lice pour les Démocrates après le retrait de Biden. Des semi-conducteurs vers les petites capitalisations. Les «Magnificent Seven» se lancent dans la chasse aux fusions-acquisitions.

La semaine dernière a été le théâtre de divergences marquées entre les indices américains des petites capitalisations équipondérés et les indices boursiers généralistes. 

Bénéficiant du reflux de l’inflation et des prochaines baisses de taux de la Fed, l’indice Russell 2000 des petites capitalisations a progressé de 1,7% sur la semaine (en dollars), tandis que l’indice Nasdaq, moins cyclique, reculait de 3,65%. La rotation vers les petites capitalisations et les valeurs cycliques a nui à la performance relative des «Magnificent Seven», ce qui s’est traduit par une chute de 1,95% du S&P 500. 

Cette rotation intervient au beau milieu de la saison des résultats du deuxième trimestre, qui devrait refléter un élargissement de la hausse des bénéfices aux autres titres que ceux des géants de la technologie. 

En dehors des Etats-Unis, les indices boursiers ont perdu du terrain la semaine dernière, le Stoxx Europe 600 reculant de 2,7% (en euros) et l’indice MSCI EM de 2,95% (en dollars). En ce qui concerne les bons du Trésor américain, le «pari Trump» (Trump trade) a entraîné une remontée des rendements, en particulier sur la partie longue de la courbe. Il s’est également traduit par une hausse de l’indice dollar, même si le yen a poursuivi son redressement face au billet vert dans la perspective d’une possible décision de la Banque du Japon en fin de mois.

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