La publication de la nouvelle prévision d'inflation suggère que la BNS n'a pas l'intention de modifier son taux directeur au moins jusqu'au premier trimestre 2023.
Comme prévu, la BNS a maintenu sa politique monétaire inchangée. Récemment, les pressions à l'appréciation du franc se sont atténuées et les dépôts à vue à la BNS suggèrent que cette dernière a cessé pour l'instant ses achats de devises étrangères.
La nouvelle prévision d'inflation conditionnelle de la BNS reste visiblement inférieure à 2 % sur l'ensemble de l'horizon de prévision, ce qui laisse supposer que la banque centrale a l'intention de maintenir son taux directeur inchangé au moins jusqu'au premier trimestre 2023. Nous ne nous attendons pas non plus à ce que la BNS relève son taux directeur sur notre horizon de prévision (c'est-à-dire jusqu'à la fin de 2021). La BNS prévoit une contraction du PIB suisse d'«environ» 6%. (prévision du Crédit Suisse du 15 juin 2020): -4,0%).
La BNS continue de se concentrer sur les interventions en devises, et la formulation de la déclaration («la BNS reste disposée à intervenir plus fortement sur le marché des changes») indique clairement, à notre avis, que la BNS n'hésitera pas à acheter de grandes quantités de devises, si nécessaire. Nous estimons que la BNS a acheté pour 70 milliards de francs de devises étrangères entre mars et mai (10% du PIB de 2019).
Au niveau actuel de l'EURCHF, il ne semble pas que la BNS soit disposée à intervenir. La BNS estime que le CHF est «très apprécié». Toutefois, la faiblesse du dollar pourrait déclencher de nouvelles interventions, selon nous, à moins que l'euro ne s'apprécie par rapport au franc suisse. La BNS a en effet constamment mentionné qu'elle tient compte de la «situation monétaire globale» lorsqu'elle décide d'intervenir sur le marché des changes.
Attention: ce texte a été traduit avec un outil automatique.