L’indice de l’ISM fléchit de 1,2 point, pour s’installer à 52,7%. Une décélération plus marquée que prévu puisque les analystes tablaient sur 53,0%.
L’activité dans les services aux Etats-Unis est restée en croissance en juillet, moins fortement cependant qu’en juin, les nouvelles commandes et l’emploi ayant ralenti, mais les responsables d’entreprises restent «raisonnablement optimistes» pour les mois à venir.
L’indice mesurant cette activité a reculé de 1,2 point de pourcentage par rapport à juin, tombant à 52,7%, selon l’enquête de la fédération professionnelle ISM publiée jeudi.
C’est une activité inférieure à celle attendue par les analystes, qui anticipaient un ralentissement moins marqué et voyaient l’indice s’établir à 53,0%, selon le consensus de Briefing.com.
L’indice reste néanmoins au-dessus de la barre des 50%, signifiant que l’activité est en croissance. Lorsqu’il est inférieur à cette barre, l’activité est en contraction, ce qui n’est, pour les services, arrivé qu’une fois au cours des trois dernières années.
«Il y a eu un léger recul du taux de croissance du secteur des services. Cela s’explique principalement par la baisse du taux de croissance de l’activité, des nouvelles commandes et de l’emploi, ainsi que par l’accélération continue des délais de livraison», a détaillé le président de l’enquête, Anthony Nieves, cité dans le communiqué.
Cependant, a-t-il souligné, «la majorité des répondants sont prudemment optimistes quant à la conjoncture économique».
Contrairement aux prix des biens, qui reculent désormais, ceux des services continuent d’augmenter, alimentant l’inflation.
Ainsi, en juin, ils avaient enregistré une croissance de 4,9% sur un an, contre une baisse de 0,6% pour les biens, selon l’indice PCE de l’inflation publié jeudi, celui que privilégie la banque centrale américaine (Fed).
Parmi les services dont les prix ont le plus augmenté se trouvent les services financiers et les assurances, le logement et les loisirs.