Joe Biden proposera en particulier de refaire passer le taux maximal d’imposition aux Etats-Unis de 37% à 39,6%, à rebours des mesures adoptées durant le mandat de son prédécesseur, a indiqué un responsable américain sous couvert d’anonymat.
Le président américain Joe Biden proposera mercredi soir lors de son discours devant le Congrès d’annuler les baisses d’impôts pour les plus riches votées sous Donald Trump et de s’attaquer aux niches fiscales dont ils bénéficient.
Ces propositions de réformes fiscales visent à financer un vaste plan de 1800 milliards de dollars centré sur l’éducation et l’aide aux familles: 1000 milliards d’investissements et 800 milliards de réductions d’impôts pour la classe moyenne.
Joe Biden proposera en particulier de refaire passer le taux maximal d’imposition aux Etats-Unis de 37% à 39,6%, à rebours des mesures adoptées durant le mandat de son prédécesseur, a indiqué un responsable américain sous couvert d’anonymat.
Le président démocrate proposera par ailleurs d’augmenter les impôts sur les revenus du capital pour les 0,3% d’Américains les plus riches. Ce taux d’imposition serait ainsi quasiment doublé, passant de 20% à 39,6%.
«Le programme fiscal du président reviendra non seulement sur les principaux cadeaux de la loi fiscale de 2017 mais réformera aussi le code des impôts pour que les riches soient soumis aux mêmes règles que tout le monde», a souligné un responsable américain, évoquant en particulier l’élimination des niches fiscales pour les plus fortunés.
Ces mesures «permettront de s’assurer que les Américains les plus riches paient les impôts qu’ils doivent payer et que toute personne gagnant moins de 400’000 dollars par an ne voie pas ses impôts augmenter», a-t-on ajouté de même source.
Le «Projet pour les familles américaines», que Joe Biden présentera devant les parlementaires réunis au Capitole à 21H00 (jeudi 01H00 GMT), ne sera que le début le début d’un âpre combat au Congrès.
Si son plan de soutien à l’économie de 1900 milliards de dollars a franchi l’obstacle sans véritable difficulté, les discussions sur ses gigantesques plans d’investissement dans les infrastructures et l’éducation s’annoncent beaucoup plus houleuses.