Ukraine: Gunvor passe en revue ses derniers intérêts en Russie

AWP

1 minute de lecture

La multinationale condamne au passage «sans équivoque» la guerre en Ukraine et la violence à l’égard de la population civile.

Gunvor examine les options pour sa participation minoritaire dans le terminal pétrolier d’Ust-Luga, ultime relique de ses actifs en Russie. La multinationale condamne au passage «sans équivoque» la guerre en Ukraine et la violence à l’égard de la population civile.

Le négociant genevois en hydrocarbures avait en juillet 2015 cédé pour un montant marqué du sceau de la confidentialité une part de 74% dans ces infrastructures à l’oligarque russe Andrei Bokarev, à la tête du constructeur de matériel ferroviaire Transmashholding.

La société du bout du lac avait alors conservé la participation résiduelle de 26%.

Rappelant avoir un temps été très actif en Russie, Gunvor assure dans une prise de position jeudi soir n’y être désormais plus vraiment exposé. A ses débuts, à la fin du dernier millénaire, Gunvor s’approvisionnait exclusivement en Russie.

Le négociant s’était en 2014 retrouvé en première ligne des tensions entre Moscou et l’Occident, concentrées à l’époque sur l’annexion de la Crimée. Visé alors par des sanctions américaines, son cofondateur russo-finlandais Gennady Timchenko avait cédé sa participation de près de 44% à son partenaire suédois Torbjorn Törnqvist, qui pilote toujours le négociant du bout du lac.

L’alerte avait engendré un vaste mouvement de retraite hors de Russie, achevé en mars 2016 avec la cession du terminal pétrolier de Novorossiysk à une filiale de Transneft.

Torbjorn Törnqvist dispose depuis d’une participation de 88,4% et Gunvor assure n’avoir plus dans son actionnariat aucun représentant de la Russie.

 

A lire aussi...