UBS révise en légère baisse ses attentes de croissance du PIB suisse pour 2022

AWP

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Le numéro un bancaire helvétique anticipe désormais une progression de l’économie de 2% pour l’année en cours, contre 2,1% jusqu’alors.

A la lumière de la publication par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) de la croissance de la Suisse au 3e trimestre, UBS révise en légère baisse ses attentes pour l’ensemble de l’année. Le numéro un bancaire helvétique anticipe désormais une progression du produit intérieur brut (PIB) de 2% en 2002, contre 2,1% jusqu’alors.

En dévoilant mardi matin le niveau de la production helvétique durant l’avant-dernier trimestre de l’année, lequel a progressé de 0,2% au regard des trois mois précédents, les services du conseiller fédéral Guy Parmelin ont ajusté à la baisse les chiffres de la croissance des deux trimestres initiaux de cette année, rappelle la banque aux trois clefs. Selon les économistes de l’établissement de la Paradeplatz, la vive augmentation des prix de l’énergie et un net affaiblissement de la demande étrangère devraient entraîner un vif ralentissement de la croissance économique de la Suisse.

Reste que les prévisionnistes d’UBS campent sur leur prévision d’une progression du PIB de 0,4% pour l’an prochain. Ceux-ci ne prévoient ainsi pas de profonde récession pour l’économie helvétique, une telle phase restant conditionnée à une situation de pénurie énergétique, laquelle entraînerait des pertes de production et des coupures d’électricité.

Un risque de pénurie de gaz naturel ne peut cependant pas être complètement écarté pour l’hiver 2023/2024, note UBS. Sur le front de l’inflation, les économistes de la grande banque prévoient toujours un renchérissement de 2,9%, puis l’an prochain un repli à un taux de 2,1%, soit un retour dans le marge de fluctuation de la Banque nationale suisse (BNS).

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