Sandoz affine ses ambitions vers le haut après le troisième trimestre

AWP

1 minute de lecture

De janvier à septembre, l’ex-filiale génériques de Novartis, devenue indépendante il y a tout juste un an, a vu son chiffre d’affaires s’enrober de 8% à 7,6 milliards de dollars.

Le géant des médicaments génériques et biosimilaires Sandoz a connu une hausse des recettes sur neuf mois, tirée notamment par une forte dynamique de son activité biosimilaires. Confiante, sa direction prévoit désormais une cadence de croissance dans le haut de la fourchette prévue, à près de 10%.

De janvier à septembre, l’ex-filiale génériques de Novartis, devenue indépendante il y a tout juste un an, a vu son chiffre d’affaires s’enrober de 8% à 7,6 milliards de dollars (6,6 milliards de francs), a-t-elle indiqué mercredi dans un communiqué.  

Dans le détail, la division Génériques a crû de 1% en rythme annuel à 5,6 milliards de dollars, alors que la division Biosimilaires a vu ses recettes bondir de 31% à 2,1 milliards, dopée par l’adoption d’Hyrimoz (adalimumab) aux Etats-Unis ainsi que les lancements de Tyruko (natalizumab) et Pyzchiva (ustekinumab) en Europe, entre autres.

Cette performance correspond au consensus établi par l’agence AWP.

La société constate «une accélération pour les génériques au troisième trimestre et une forte croissance à deux chiffres pour les biosimilaires». Les recettes de juin à septembre ont pris l’ascenseur, grimpant de 11% à 2,6 milliards, dont 741 millions pour la division biosimilaires (+36%), par rapport à la même période en 2023.

Le directeur financier Remco Steenberger a souligné lors d’une conférence avec les analystes que ce secteur contribuait désormais à hauteur de 27% des recettes. Le groupe semble donc en bonne voie pour atteindre son objectif d’une part de 30% du chiffre d’affaires généré par les biosimilaires d’ici 2028. En 2023, cette division représentait 23% des revenus.

Par région, les recettes ont augmenté de 7% à 4 milliards en Europe, de 15% à 1,7 milliard en Amérique du Nord et de 4% à 1,9 milliard à l’international.

Des lancements qui rapportent

Pour la suite de l’exercice, la direction du groupe bâlois a affiné vers le haut la fourchette de ses ambitions de croissance, tablant sur croissance de près de 10% contre 5% à 9% jusqu’ici, et a confirmé sa prévision de marge brute d’exploitation (Ebitda) de base d’environ 20%.

«Nous prévoyons que la dynamique de notre activité se poursuivra, stimulant l’expansion des marges grâce à une palette de produits favorable et en tirant parti de notre base de coûts», a déclaré le directeur général de Sandoz, Richard Saynor.

Son directeur financier et lui-même partent du principe que les nouveaux lancements et les biosimilaires déjà autorisés devraient soutenir la croissance. Parmi les lancements réussis, le patron du groupe cite surtout Hyrimoz, un anti-inflammatoire. Aux Etats-Unis, les biosimilaires représentent aujourd’hui 19% du chiffre d’affaires total. Sandoz détient 77% de ces 19%.

«Nous pensons toutefois que les grandes étapes de vente sont derrière nous», a ajouté M. Saynor. Selon lui, d’autres fournisseurs de biosimilaires vont en effet probablement arriver sur le marché, ce qui fait que l’évolution des parts de marché devrait désormais être un peu plus linéaire.

La nominative Sandoz a clôturé la séance en hausse de 3,7% à 39,55 francs, dans un indice SLI en retrait de 1,21%.

A lire aussi...