Le géant des médicaments de substitution Sandoz a décroché auprès de la Commission européenne une homologation pour sa version biosimilaire du traitement ophtalmique phare Eylea (aflibercept) du laboratoire new-yorkais Regeneron. Le mastodonte chimique allemand Bayer assure la distribution de l’Eylea en dehors du pays de l’oncle Sam.
Le produit, indiqué contre diverses maladies rétiniennes dont la dégénérescence maculaire liée à l’âge, doit être lancé en fin d’année prochaine sur le Vieux continent sous l’appellation Afqlir.
L’Afqlir constitue l’un des piliers sur lesquels Sandoz entend construire sa croissance, souligne un communiqué diffusé vendredi.
Regeneron a engrangé sur le seul troisième trimestre des recettes de 1,54 milliard de dollars (un peu moins de 1,4 milliard de francs au cours du jour) de la commercialisation de l’Eylea. Bayer de son côté en a retiré 848 millions d’euros (près de 800 millions de francs).
Cataloguant l’information au rayon «bon à savoir», Stefan Schneider rappelle pour Vontobel que les biosimilaires représentent la clé du succès pour Sandoz, en termes de rentabilité notamment. L’homologation de l’Afqlir renforce en outre le positionnement du groupe rhénan dans la franchise ophtalmique, poursuit l’expert de la banque de gestion zurichoise.
A 10h25, la nominative Sandoz s’enrobait de 0,5% à 39,95 francs, à contre-courant d’un SLI en retrait de 0,71%.