Relance de l’UE: Merkel et von der Leyen mettent la pression

AWP

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En vue d'un accord rapide, «il faut que chaque Etat membre regarde au-delà de ses petits intérêts», affirme la présidente de la Commission européenne.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la chancelière allemande Angela Merkel, ont mis la pression jeudi sur leurs partenaires européens pour parvenir rapidement à un accord sur le plan de relance de l’Union.

«Il y a une immense pression du temps mais c’est la crise qui dicte l’allure (...) Chaque jour compte» et «pour réussir cette gigantesque tâche, il faut que chaque Etat membre regarde au-delà de ses petits intérêts», a affirmé Mme von der Leyen, lors d’une conférence de presse avec la dirigeante allemande par vidéo interposée.

«Ce serait bien d’arriver à un accord en juillet. Si nous avons besoin de plus de temps, ce ne serait pas la bonne option, mais nous devrions continuer à travailler», a dit de son côté Mme Merkel.

Un sommet des dirigeants de l’UE est prévu les 17 et 18 juillet à Bruxelles, le premier en face-à-face pour les 27 de l’Union après le confinement. Il portera sur l’adoption à l’unanimité du plan de relance de 750 milliards d’euros proposé par la Commission européenne.

«Il faut que nous parvenions à un accord au cours de l’été, je ne peux absolument pas imaginer une autre option», a ajouté Mme Merkel, dont le pays vient de prendre la présidence tournante de l’UE pour six mois.

Le plan de relance, qui bénéficiera avant tout aux pays du Sud, les plus touchés par la crise du Covid-19, suscite de nombreuses réserves chez quatre pays surnommés les «frugaux»: Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark.

Pour cette conférence de presse, Mme von der Leyen se trouvait à Bruxelles, Mme Merkel à Berlin.

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