Premier recul des frontaliers depuis 20 ans au 3e trimestre

AWP

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Fin septembre, quelque 312’000 personnes résidant à l’étranger travaillaient en Suisse.

Pour la première fois en vingt ans, le nombre de navetteurs transfrontaliers a diminué au troisième trimestre par rapport à l’année précédente. La diminution la plus nette a été enregistrée au Tessin.

Fin septembre, quelque 312’000 personnes résidant à l’étranger travaillaient en Suisse. Cela représente 0,8% de moins qu’un an auparavant, comme l’a annoncé jeudi l’Office fédéral de la statistique (OFS).

La dernière diminution avait eu lieu au troisième trimestre de 1998 (-0,7%). Depuis lors, le nombre de navetteurs transfrontaliers a augmenté chaque année, jusqu’à plus de 177’000 personnes, soit un peu plus de 130%. En 2018, cependant, l’afflux a nettement diminué.

Au Tessin, ainsi qu’au nord-ouest de la Suisse, l’arrivée de navetteurs étrangers a diminué depuis le début de l’année. Le recul au troisième trimestre y a été respectivement de 4,1% et 2,4%. Dans l’Arc lémanique, principale région transfrontalière, on compte toujours un peu moins de 115’000 personnes.

Dans les autres régions, le nombre de travailleurs étrangers a en revanche augmenté, notamment dans l’espace Mittelland (+6,2%) et en Suisse centrale (+8,7%). En termes de chiffres, ces régions sont cependant moins importantes.

Si l’on considère le pays d’origine, c’est le nombre de navetteurs frontaliers en provenance d’Italie qui a le plus diminué (-3,1%). A la fin du mois de septembre, la Suisse avait attiré à peine 71’400 «frontalieri».

L’Allemagne avait également un contingent un peu plus réduit de 60’400 personnes (-2,1%). Le nombre de Français, avec la plus forte représentation s’élevant à quelque 170’000 personnes, a lui légèrement augmenté (+0,5%).

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