
Deux jours après l’annonce de la démission de la conseillère fédérale Viola Amherd, plusieurs noms sont déjà évoqués dans les médias pour reprendre son siège, surtout des noms d’hommes alémaniques. Mais aucun parmi ceux concernés n’a encore dévoilé ses cartes.
Les médias donnent favori Gerhard Pfister, président sortant du Centre et conseiller national zougois. Dans un entretien accordé à Léman Bleu et diffusé jeudi soir, il a déclaré que «ça deviendra clair la semaine prochaine». «Cette semaine est la semaine de Viola Amherd», a-t-il relevé.
Et de souligner que la démission de la conseillère fédérale et son départ de la présidence du Centre sont une «coïncidence». Il a décidé de quitter son poste avant le début de la campagne en automne prochain pour les élections fédérales 2027.
Le conseiller national grison Martin Candinas est également bien placé pour reprendre le siège de Mme Amherd. D’autres noms de personnes susceptibles d’accéder au gouvernement circulent encore: il s’agit du conseiller aux Etats grison Stefan Engler et de son homologue soleurois Pirmin Bischof ainsi que du chef du groupe parlementaire du Centre, le conseiller national valaisan Philipp Matthias Bregy.
Deux renoncements au compteur
Du côté des femmes, la sénatrice lucernoise Andrea Gmür-Schönenberger ainsi que les députées bâloise Elisabeth Schneider-Schneiter et lucernoise Priska Wismer-Felder n’ont pour l’instant pas exclu une candidature, selon certains médias. Quant à l’ancien conseiller national valaisan et actuel conseiller d’Etat Christophe Darbellay, il a dit ne pas faire de commentaires pour le moment, interrogé par blick.ch.
Quant au conseiller aux Etats saint-gallois Benedikt Würth, il a indiqué vendredi dans un communiqué ne pas se porter candidat. «Devenir conseiller fédéral ne fait plus partie de mes projets de vie. Pour moi, ce sujet est clos. Je me sens extrêmement bien dans mes fonctions politiques et professionnelles actuelles et je continuerai à les assumer avec un grand engagement», a-t-il écrit.
La sénatrice fribourgeoise Isabelle Chassot figurait aussi parmi les favoris. Présidente de la commission d’enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse, elle a acquis une notoriété nationale. Toutefois, elle s’est déjà retirée de la course. Elle l’a déclaré dans l’émission «Mise au point» de la RTS avant l’annonce de la démission de Viola Amherd. L’envie lui manque, a-t-elle indiqué.