Plan Biden: «retombées positives» pour l’économie mondiale, selon le FMI

AWP

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Gerry Rice, le porte-parole du Fonds, préconise toutefois de surveiller les potentiels risques consécutifs à l’injection massive d’argent dans l’économie US.

Le plan de relance des Etats-Unis va avoir «des retombées positives» pour la croissance mondiale, a estimé jeudi le porte-parole du Fonds monétaire international tout en préconisant de surveiller les potentiels risques consécutifs à l’injection massive d’argent dans la première économie du monde.

Le plan de sauvetage américain va avoir «des retombées positives sur le reste de l’économie mondiale», a indiqué Gerry Rice lors d’une conférence de presse.

«La plupart des pays devraient bénéficier d’une demande américaine plus forte tant pour les produits de base que pour les importations de biens et services», a-t-il détaillé. «Cela contribuera donc à la croissance et à la reprise mondiales».

«Dans le même temps, nous devons être attentifs aux risques et les pays doivent bien entendu être vigilants (...) à tout risque éventuel, y compris un éventuel resserrement financier», a-t-il cependant averti.

Il a ajouté que le risque d’un resserrement brutal des taux d’intérêt n’était ainsi pas exclu. Par conséquent, «comme toujours, il faut garder un oeil vigilant sur les risques potentiels».

S’agissant de l’impact attendu sur l’économie américaine, le FMI table pour le moment sur un gain supplémentaire de croissance de 5 à 6% au cours des trois prochaines années.

Il avait estimé en janvier que le PIB américain devrait rebondir de 5,1% en 2021.

Cette prévision va donc être révisée en hausse, de même que l’estimation de croissance mondiale, a laissé entendre le porte-parole.

Le Fonds doit publier ses prévisions actualisées le 6 avril prochain.

D’ici là, l’institution va «faire une analyse plus approfondie» de l’impact du plan de relance américain, a encore indiqué Gerry Rice.

Le Fonds avait déjà révisé en hausse en janvier son estimation de croissance mondiale, à 5,5% du PIB mondial contre 5,2% trois mois plus tôt, à la faveur de l’accélération de la vaccination et des plans d’aide massifs des gouvernements.

Gerry Rice a ajouté que dans un environnement «où les coûts de financement en dollars américains sont exceptionnellement bas», la Réserve fédérale et les autres Banques centrales des économies avancées doivent toutefois «soigneusement gérer les risques d’un resserrement soudain des conditions financières».

«Cela signifie continuer à communiquer clairement», a-t-il préconisé.

Mardi, l’OCDE a publié des prévisions de croissance mondiale révisées en forte hausse à 5,6% pour 2021.

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