Perspectives d'emploi dans l'hôtellerie et la restauration au plus bas

Communiqué, KOF

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L'indicateur de l'emploi du KOF a chuté à -8,2 points et n'a donc pas poursuivi sa tendance à la reprise des deux derniers trimestres.

Les perspectives se sont en particulier détériorées dans l'hôtellerie et la restauration: l'indicateur de l'emploi dans ce secteur est encore plus négatif que lors du premier confinement et atteint ainsi un bas historique.

L'indicateur de l'emploi du KOF atteint une valeur de -8,2 points en janvier. L'indicateur est à la baisse par rapport au quatrième trimestre 2020, où il s'établissait à -7,1 points. Ainsi, les récentes restrictions visant à freiner et à endiguer l’épidémie du coronavirus semblent avoir mis un terme à la légère reprise des perspectives d'emploi. Toutefois, malgré le renforcement des mesures, l'indicateur dans son ensemble reste à un niveau plus élevé que lors du premier confinement. Au deuxième trimestre 2020, l'indicateur avait chuté à -20,5 points.

L'indicateur pour le secteur de l'hôtellerie et de la restauration de nouveau à un bas niveau

Les disparités entre les différents secteurs sont marquées. Le secteur de l'hôtellerie a une valeur de -44,0 (valeur inférieure à celle du premier confinement). En conséquence, les perspectives d'emploi dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration tombent à leur plus bas niveau depuis la création de l'indicateur de l'emploi du KOF en 1989. L'indicateur de l'emploi est également clairement négatif dans l'industrie manufacturière (-15,0) et dans le secteur bancaire (-13,2) et s'est encore détérioré depuis le dernier trimestre de 2020. En revanche, la majorité des entreprises du secteur des assurances continuent de s'attendre à une augmentation du niveau de l'emploi. Pour les autres prestataires de services, l'indicateur se situe juste au-dessus de zéro.

L'indicateur de l'emploi est calculé à partir des enquêtes trimestrielles du KOF auprès des entreprises. Les évaluations pour ce trimestre se basent sur les réponses de plus de 4 500 entreprises interrogées en janvier concernant leurs prévisions et leurs attentes en matière d'emploi. Les résultats de l'enquête laissent supposer que la crise du COVID-19 va entraîner de nouvelles suppressions d'emplois dans les semaines à venir.

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