Pétrole: recul de la production de l’Opep en décembre

AWP

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La production totale des membres de l’Opep a décliné de 751.000 barils par jour en décembre. L’Arabie saoudite représentant à elle seule plus de la moitié de ce recul.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réduit sa production en décembre pour le deuxième mois consécutif, une baisse tirée essentiellement par l’Arabie saoudite, et prévoit un recul un peu plus important cette année dans les pays extérieurs au cartel.

La production totale des membres de l’Opep a décliné de 751.000 barils par jour (bj) en décembre, à 31,58 millions de barils par jour (mbj), l’Arabie saoudite représentant à elle seule plus de la moitié de ce recul (-46.800 bj), selon des sources secondaires (indirectes) citées par l’Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole publié jeudi.

Outre l’Arabie saoudite, qui avait annoncé son intention de réduire sa production et ses exportations, la production iranienne a continué d’être affectée par le retour des sanctions américaines contre Téhéran en novembre, et celle de la Libye a été pénalisée par le blocage durant plusieurs jours d’un de ses principaux champs pétroliers.

L’Opep a par ailleurs légèrement revu à la baisse sa prévision de production issue des pays non membres de cartel pour 2019 (+2,1 mbj à 64,16 mbj), du fait de l’anticipation d’une production moindre au Canada.

Le pays a décidé de limiter sa production afin de tenter d’écouler les stocks massifs de brut qui s’accumulent à cause de la saturation du réseau nord-américain d’oléoducs.

Le cartel devrait, lui, pomper moins d’or noir, comme il s’y est engagé en décembre dans le cadre d’un accord avec d’autres pays producteurs. Cet accord prévoit une baisse commune de 1,2 mbj afin de redresser les cours.

Cette réduction, calculée à partir des niveaux de production d’octobre, doit être portée à 800.000 barils quotidiens par les quatorze pays de l’Opep et à 400.000 par ses dix partenaires dont la Russie.

En ce qui concerne la croissance de la demande, l’Opep a maintenu ses prévisions inchangées, à 1,29 mbj en 2019. La consommation mondiale atteindrait alors 100,08 mbj.

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