Le groupe Orell Füssli, actif dans l’édition, la librairie et l’impression de sécurité, a enregistré des résultats en baisse sur l’exercice 2021. Les investisseurs devraient cependant voir leur rémunération augmenter.

Durant la période sous revue, les recettes ont diminué de 3,8% à 210,4 millions de francs, indique le rapport financier publié mercredi. Le segment impression de sécurité a vu ses ventes se replier à 73,8 millions.

«Le marché des billets de banque est intact et continue à croître mais (...) il est confronté à des pressions au niveau des prix», fait remarquer le groupe zurichois.

La division dédiée à l’édition a engrangé un gain de son chiffre d’affaires de 7,4% à 103,3 millions de francs. «Les livres à cause ou grâce à la pandémie de COVID-19 connaissent une renaissance. Les gens aiment de nouveau lire», constate Orell Füssli, qui compte ouvrir de nouvelles librairies dans des emplacements très fréquentés comme les gares.

Au niveau de la rentabilité, le bénéfice opérationnel (Ebit) s’est amélioré à 15,4 millions, contre 14,4 millions il y a un an tandis que la marge afférente s’est quelque peu enrobée à 7,3% (6,6%).

Le bénéfice net a chuté de presque 20% à 12,1 millions. Le conseil d’administration du groupe zurichois proposera un dividende de 3,40 francs par titre, une hausse de 40 centimes en comparaison annuelle.

Pour 2022, le segment impression de sécurité devrait se développer tant au niveau des recettes que de sa rentabilité, assure le groupe.