Nouvelle baisse des immatriculations en 2018

AWP

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Le principal groupe de véhicules à moteur, les voitures de tourisme, a accusé une baisse de 4,5%, se maintenant tout juste au-dessus de la barre des 300'000 unités.

Un peu moins de 400’000 véhicules à moteur ont été nouvellement mis en circulation sur les routes suisses l’année dernière, soit une baisse de 4,2% (-17’414 unités) par rapport à 2017. Le parc dans son ensemble a en revanche poursuivi sa progression (+1,0%) pour s’établir à 6,1 millions de véhicules.

Au total, les nouvelles immatriculations se sont montées à 395’413, selon les chiffres publiés jeudi par l’Office fédéral de la statistique (OFS). La baisse constante observée depuis 2016 s’est encore accentuée, en particulier depuis septembre, plusieurs constructeurs ayant pris du retard dans la mise en conformité de certains modèles après l’introduction de la norme WLTP (mesures des consommations et rejets d’émissions).

Le principal groupe de véhicules à moteur, les voitures de tourisme, a accusé une baisse de 4,5%, se maintenant tout juste au-dessus de la barre des 300’000 unités. Le désamour a été particulièrement marqué pour les véhicules diesel (-20,6%), alors que l’engouement pour les voitures à essence s’est maintenu (+2,8%).

Les nouvelles immatriculations de motos ont dérapé de 7,2% à moins de 45’000, leur plus bas niveau depuis 2010. La plus forte diminution est celle des véhicules agricoles (-11,4%), qui est passé sous la barre des 3000 unités.

Malgré un nombre de nouvelles immatriculations en baisse, le parc de véhicules dans son ensemble a poursuivi sa progression. «Cela signifie que les nouvelles mises en circulation sont toujours supérieures aux mises hors circulation», soulignent les statisticiens fédéraux.

Au 30 septembre 2018, l’OFS dénombrait 6,1 millions de véhicules - hors remorques et cyclomoteurs - dont trois quarts (4,6 millions, +0,7%) sont des voitures de tourisme.

Le taux de motorisation s’est élevé 543 voitures pour 1000 habitants, une valeur stable depuis 2016, alors qu’elle se situait encore à 439 en 1990, relève l’OFS. A titre de comparaison, les taux respectifs de la France, de l’Allemagne et de l’Italie se montaient à 479, 555 et 625 (données Eurostat pour 2016).

Les cantons urbains comme Bâle-Ville (341), Genève (445) et Zurich (492) sont ceux affichant les taux de motorisation les plus bas. A l’autre extrémité du tableau, Zoug (678), Schwytz (645), le Valais (645) et le Tessin (635) sont ceux où le nombre de voitures par habitant est le plus élevé.

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