Les postes à pourvoir prennent l’ascenseur au troisième trimestre

AWP

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Au total 6900 places vacantes supplémentaires ont été enregistrées, un chiffre en hausse de 9,6%, toutes branches confondues.

Le nombre de places de travail a progressé en Suisse au troisième trimestre, inscrivant une hausse sur un an de 1,3% à 5,14 millions, soit son plus haut niveau historique. Au total 6900 places vacantes supplémentaires ont été enregistrées, un chiffre en hausse de 9,6%, toutes branches confondues, a indiqué mardi l’Office fédéral de la statistique (OFS).

En équivalents plein temps, l’emploi a augmenté de 1,1% durant la même période. Le secteur secondaire (industrie et construction: +1,2%) et tertiaire (services: +1,4%) se sont chacun inscrits en hausse. L’emploi total connaît une hausse continue depuis le 1er trimestre 2010, précise le communiqué.

Par rapport au trimestre précédent, les valeurs désaisonnalisées indiquent dans l’ensemble une progression de l’emploi (+0,3%).

L’ensemble des régions a contribué à la croissance, avec des hausses échelonnées entre 0,6% (Espace Mitteland) et 2,2% (région lémanique). Dans le secteur secondaire, l’emploi a essuyé néanmoins un repli dans la Suisse du Nord-Ouest (-0,1%) et en Suisse centrale (-0,7%).

Dans le secondaire, la croissance de l’emploi a été positive aussi bien dans l‘industrie manufacturière (+1,1%) que dans la construction (+1%). L’évolution a aussi été positive dans toutes les sections du tertiaire, avec une hausse particulièrement solide dans les transports et communications (+2,1%).

La progression du nombre de places vacantes est à mettre sur le compte du secteur tertiaire (+12,8%) alors que la stabilité a été de mise dans le secondaire (+0,1%). Le taux de places vacantes s’élevait à 1,5% au total.

Au 3e trimestre 2019, les entreprises qui prévoyaient de maintenir leur effectif de personnel au trimestre suivant représentaient 72% de l’emploi total, contre 9,9% pour celles qui prévoyaient une hausse. Les pessimistes, tablant sur une baisse, pesaient pour 4,3%.

L’indicateur des prévisions d’évolution de l’emploi, qui est calculé sur la base de ces indications, a un peu reculé par rapport à l’année précédente (-0,2%), freiné par le secteur secondaire (-2,1%), alors qu’il a légèrement progressé dans le tertiaire (+0,3%).

Pour la première fois depuis le 4e trimestre 2016, les difficultés de recrutement de personnel qualifié ont diminué par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente, indique également l’OFS.

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