Le passage au Saron bien engagé

AWP

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«Même s’il reste encore des travaux nécessaires à la transition, la marche en avant est déjà assez bien entamée pour ne pas avoir besoin d’une période de transition», selon la membre de la direction de la BNS, Andréa Maechler.

Le passage du Libor (London Interbank Offered Rate) au Saron (Swiss Average Rate Overnight) est sur la bonne voie, selon la membre de la direction de la BNS, Andréa Maechler. Même s’il reste encore des travaux nécessaires à la transition, la marche en avant est déjà assez bien entamée pour ne pas avoir besoin d’une période de transition, a-t-elle affirmé.

Des progrès réjouissants. Pour Mme Maechler, le Saron a bien engagé son entrée sur le marché du crédit, en particulier en ce qui concerne les prêts hypothécaires.

«La plupart des prêts hypothécaires nouvellement octroyés qui sont liés à un taux de référence se basent d’ores et déjà sur le Saron», s’est-elle réjoui selon le texte de son discours prononcé jeudi à Berne.

Le gendarme des marchés financiers helvétiques Finma a d’ailleurs estimé qu’en mai dernier, la moitié des prêts hypothécaires à taux variables en cours utilisaient déjà le Saron comme taux d’intérêt de référence.

En revanche, la dirigeante a noté, lors de ses remarques introductives, qu’il restait encore beaucoup à faire pour assurer la transition sur le marché des dérivés. En mai dernier, quelques 40% du volume des swaps de taux d’intérêts libellés en francs reposaient encore sur le Libor.

Il faudra donc «utiliser conséquemment le temps qui nous reste jusqu’à la fin de l’année pour achever les travaux nécessaires à la transition», assure Mme Maechler.

En mars dernier, l’administrateur du Libor avait confirmé que les taux de référence pour le franc cesseront définitivement d’être établis au 31 décembre 2021.

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