Le Nasdaq prolonge d’un mois son offre sur la Bourse d’Oslo

AWP

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Le Nasdaq a déjà repoussé à deux reprises le délai d’acceptation par les actionnaires de la place norvégienne, et relevé la dot à 158 couronnes par action pour s’aligner sur Euronext.

L’opérateur américain Nasdaq a annoncé mardi prolonger d’un mois son offre de près de 700 millions d’euros pour le rachat de la Bourse d’Oslo, également convoitée par son rival européen Euronext pour le même prix.

Depuis l’annonce de son offre publique d’achat (OPA) amicale fin janvier, le Nasdaq a déjà repoussé à deux reprises le délai d’acceptation par les actionnaires de la place norvégienne, et relevé la dot à 158 couronnes (16,3 euros) par action pour s’aligner sur Euronext.

Il a décidé mardi de prolonger le processus jusqu’au 31 mai alors qu’il expirait le 30 avril. Si le seuil requis d’acceptation de 66,6% des actionnaires n’est pas atteint, l’opérateur «se réserve le droit de prolonger de nouveau» son offre, a-t-il précisé dans un communiqué.

Le Nasdaq avait annoncé début avril avoir acheté près de 2% de la Bourse d’Oslo, au prix de 158 couronnes par action, sécurisant ainsi plus de 37% du capital de la place norvégienne.

L’offre d’Euronext, qui a également été prolongée, expire le 6 mai.

Dans le bras de fer qui les oppose, Euronext, qui gère les Bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne et Dublin, dispose d’une longueur d’avance, s’étant assuré le contrôle de 53,1% du capital de la Bourse d’Oslo.

Le Nasdaq, qui contrôle déjà toutes les autres Bourses nordiques et baltes, peut quant à lui se prévaloir du soutien des instances dirigeantes de la place norvégienne.

L’Autorité norvégienne de surveillance financière ayant récemment jugé que les deux opérateurs étaient «aptes et compétents» pour devenir propriétaires de la Bourse, le dernier mot devrait revenir au ministère norvégien des Finances, qui doit approuver toute prise de participation supérieure à 10%.

Une décision est attendue d’ici au 14 mai, à moins qu’un complément d’informations ne soit demandé, ce qui pourrait retarder l’annonce de 20 jours ouvrables au maximum.

Parallèlement, la Bourse d’Oslo a fait état mardi d’une baisse de 15% de son bénéfice net au premier trimestre sur un an, à 78 millions de couronnes (8 millions d’euros), en invoquant notamment les coûts administratifs et légaux induits par les offres respectives du Nasdaq et d’Euronext.

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