La plus célèbre des monnaies numériques s’échangeait vers 08h00 à 26’595,50 dollars sur la plateforme Bitstamp, ce qui représente une chute de près de 15% au cours des dernières 24 heures.
Le bitcoin – et de manière plus générale l’ensemble du marché crypto – a poursuivi sa chute, glissant dans la nuit de mercredi à jeudi à son plus bas niveau depuis décembre 2020, passant même sous la barre des 27’000 dollars en début de matinée.
La plus célèbre des monnaies numériques s’échangeait vers 08h00 à 26’595,50 dollars sur la plateforme Bitstamp, ce qui représente une chute de près de 15% au cours des dernières 24 heures. Son principal rival, l’ether, était quant à lui repassé sous le seuil psychologique de 2000 dollars.
Les inquiétudes au sujet des taux de part et d’autre de l’Atlantique donnent visiblement des sueurs froides aux acteurs du marché. On assiste à une véritable vague venderesse qui risque de devenir «impitoyable», prévient Timo Emden. Selon l’expert en cryptodevises, les incertitudes actuelles sont encore exacerbées par la déconvenue du terra.
La crainte d’une hausse rapide des taux d’intérêts, notamment de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed), prive le bitcoin et consorts de l’un des principaux terreaux de ces derniers mois. «Les investisseurs continuent donc de privilégier la défensive», observe Timo Emden, évoquant le risque d’une spirale baissière.
Revenant sur l’effondrement du terra (-94%), jusqu’alors ancré au dollar, Ipek Ozkardeskaya souligne l’échec du troisième stablecoin au monde, qui a failli à sa promesse de maintenir une valeur stable par rapport au billet vert. L’analyste de Swissquote constate que l’érosion de la confiance s’est propagée à l’ensemble du marché crypto.
Face à la débâcle des monnaies virtuelles, la secrétaire d’État américaine au Trésor, Janet Yellen, appelle à une réglementation accrue. Mais selon Ipek Ozkardeskaya, ce dont le secteur a besoin en ce moment, c’est d’un «retour de la confiance et de l’enthousiasme sur la manière dont les jetons numériques s’intègrent dans nos vies de plus en plus numérisées, plutôt que d’une réglementation gouvernementale»