La production de cuivre de Glencore s'effondre

AWP

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Le recul des activités cuprifères est à mettre sur le compte de la cession de la participation minoritaire dans l'australien Ernest Henry fin 2016.

Le géant des matières premières Glencore a vu sa production de cuivre s'effriter de 8% à 1,31 million de tonnes au cours de l'exercice écoulé. La production de nickel et de charbon a également reculé, alors que celle de zinc et de ferrochrome est restée stable, indique le groupe basé à Zoug dans son compte-rendu annuel publié jeudi.

Le recul des activités cuprifères est à mettre sur le compte de la cession de la participation minoritaire dans l'australien Ernest Henry fin 2016 et le repli de la production sur le site d'Alumbrera, ainsi que différents effets non récurrents. Reste que la production au quatrième trimestre a été de 20% supérieure à celle du troisième (+59'600 tonnes).

La vente en septembre dernier de mines de zinc africaines à Trevali Mining et la baisse de régime du site de Mount Isa ont réduit à néant la progression réalisée sur le site péruvien d'Antamina.

Pour ce qui est des agents énergétiques, les activités d'extraction de charbon se sont contractées de 3% à 121 millions de tonnes, malgré l'amélioration de la productivité et la participation plus importante de Glencore au capital de plusieurs mines.

La part du groupe dans les projets pétroliers accuse un repli de 19% à 5,1 millions de barils, «reflétant les réductions attendues» dans une période marquée par l'inactivité du développement des champs pétrolifères et le bas niveau des prix.

Pour l'exercice en cours, la direction de Glencore table sur une hausse de la production de cuivre et de charbon, attendue respectivement à 1,46 million et 134 million de tonnes. L'extraction de zinc devrait rester stable, à 1,09 mllion de tonnes, alors que pour le pétrole, la baisse devrait se poursuivre à 4,9 millions de barils.