La Finma va recruter afin d’assumer ses nouvelles tâches

AWP

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Le président de L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, Thomas Bauer, a indiqué vouloir renforcer «modérément» son personnel dès l’année prochaine.

L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) va renforcer «modérément» son personnel en prévision des nouvelles tâches qui lui incomberont dès l’année prochaine, a indiqué le président Thomas Bauer dans une interview lundi à 24 heures et La Tribune de Genève.

Le gendarme financier s’occupera dès 2020 de l’autorisation et du contrôle des gestionnaires de fortune indépendants, dans le sillage de l’entrée en vigueur des lois sur les services et les établissements financiers (LSFin/LEFin).

Lors de la création de la Finma en 2009, son effectif total s’élevait à 300 personnes. Le chiffre a grimpé jusqu’à 480 en 2012, puis est resté stable, affirme M. Bauer. «Cette situation correspond à un objectif de dimension fixé par le conseil d’administration de la Finma.»

Revenant sur les dix ans d’activité de la Finma, le président affirme que les relations entre l’autorité et les assujettis sont «très professionnelles et tout à fait correctes».

Le gendarme financier doit notamment veiller à protéger les investisseurs et les assurés tout en garantissant le bon fonctionnement des marchés financiers. «En accomplissant une telle mission, nous ne pouvons évidemment pas être appréciés, en tout temps, par toutes les banques ou autre établissements financiers», reconnait Thomas Bauer.

Le président de la Finma avoue se faire du souci pour le marché hypothécaire en Suisse, dont les volumes atteignent 1000 milliards de francs. «L’attribution de tant de prêts hypothécaires, avec des rendements immobiliers en hausse, renforce évidemment les inquiétudes. Notamment dans le segment des immeubles de rendement», selon lui.

 

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