Tant les taux négatifs que la volonté de la BNS d’intervenir si besoin est sur le marché des devises restent nécessaires, selon le membre du directoire Andrea Maechler.
Membre du directoire de la Banque nationale suisse (BNS), Andrea Maechler a répété jeudi lors d’une réunion à Zurich que le franc reste cher, que la situation sur le marché des devises est fragile. Selon le texte écrit de son allocution, dans cet environnement, tant les taux négatifs que la volonté de la BNS d’intervenir si besoin est sur le marché des devises restent nécessaires.
Ces derniers jours, le franc a gagné de la valeur face à l’euro. Mercredi, il avait inscrit un plus haut depuis l’été 2017, à 1,1170 franc pour 1 euro. A mi-mars, il fallait encore 1,14 franc pour un euro.
Selon des experts, le recul de la monnaie unique s’explique par le refroidissement conjoncturel dans la zone euro et par les incertitudes liées au Brexit. Ce n’est pas bon pour la BNS qui est intéressée à un franc si possible faible pour soutenir l’économie orientée à l’exportation.