L’inflation poursuit son ralentissement en juin

AWP

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Les prix à la consommation ont augmenté de 1,7% en juin en comparaison annuelle, après avoir progressé de 2,2% en mai et de 2,6% en avril.

L’inflation a continué de ralentir en Suisse au mois de juin, repassant dans la zone défendue par la Banque nationale suisse (BNS). Le ralentissement des prix a encore été soutenu par la décrue observée au niveau des produits pétroliers, alors que les tarifs de l’alimentaire continuent toujours à accélérer.

Les prix à la consommation ont augmenté de 1,7% en juin en comparaison annuelle, après avoir progressé de 2,2% en mai et avoir atteint un pic à 3,5% en août 2022. C’est la première fois depuis janvier 2022 que l’inflation repasse sous la barre des 2%.

Un ralentissement a également été observé sur un mois, avec une hausse de 0,1% enregistrée pendant la période sous revue, après +0,3% en mai, a annoncé lundi l’Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.

Ces chiffres sont conformes aux prévisions des économistes interrogés par l’agence AWP. Les experts tablaient sur un renchérissement entre 1,6% et 1,9% sur un an et une variation mensuelle de 0,0% à 0,3%.

Dans le détail, le ralentissement du taux d’inflation en juin a encore une fois été soutenu par la décrue des prix des produits pétroliers (-22,6% sur un an). Mazout (-34,7%), essence (-19,8%) et diesel (-19,1%) ont ainsi affiché de fortes baisses.

D’autres dépenses continuent cependant d’augmenter, notamment l’alimentation et les boissons (+5,1%), le logement et l’énergie (+2,9%), ainsi que les restaurants et hôtels (+3,3%). Les prix des baies se sont ainsi envolées de 11,9%, ceux des légumes, herbes et champignons de 12,5% et l’huile d’olive de 12,3%.

En juin, le taux d’inflation est ainsi repassé dans la zone recherchée par la Banque nationale suisse (BNS), sot entre 0% et 2%, et qu’elle assimile à la stabilité des prix. L’institut d’émission a resserré depuis juin 2022 à cinq reprises son taux directeur, actuellement à 1,75%, pour lutter contre l’envolée des prix. De nouveaux relèvements ne sont pas exclus, d’autant plus que l’inflation risque de remonter à partir de septembre en raison de la hausse des loyers.

Pour cette année, la majorité des prévisionnistes tablent sur un taux d’inflation entre 2,1% et 2,5% en moyenne. Pour 2024, il devrait s’établir entre 1,4% et 2,2%.

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