L’euro stable face au dollar au lendemain d’un pic

AWP

1 minute de lecture

Vers 21h, l’euro s’échangeait pour 1,2029 dollar, en baisse de 0,06%. La veille, la monnaie unique européenne était montée jusqu’à 1,2080 dollar.

L’euro se stabilisait face au dollar mercredi après avoir atteint un sommet depuis début mars la veille, le billet vert profitant alors de son statut de valeur refuge.

Vers 19H00 GMT, l’euro s’échangeait pour 1,2029 dollar, en baisse de 0,06%. La veille, la monnaie unique européenne était montée jusqu’à 1,2080 dollar.

«Le dollar a rebondi de ses plus bas alors que la hausse des cas de Covid-19 a atténué l’optimisme quant à une reprise mondiale», a indiqué Joe Manimbo de Western Union soulignant que «l’appétit pour le risque s’est modéré» notamment avec la progression de la maladie dans les économies de l’Inde et du Japon.

«Vu la chute qu’avait encaissée le dollar lundi, il était normal qu’il y ait une correction», a pour sa part commenté Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

«Ça peut être vu comme une recherche de valeur refuge, alors que les investisseurs s’inquiètent d’une possible nouvelle vague» de Covid-19, a ajouté Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

Dans plusieurs parties du monde, la pandémie sévit avec une nouvelle vigueur, notamment en Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde, où près de 300.000 nouvelles contaminations ont été détectées en 24 heures.

Mais le dollar, qui avait commencé l’année en pleine forme, reste en baisse de 2,5% en avril face à la monnaie unique européenne.

Les cambistes attendent notamment la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.

«Il y a un certain risque pour les marchés, particulièrement si le Conseil des gouverneurs ou la présidente Christine Lagarde se montrent un tant soit peu prêts à resserrer la politique monétaire», a prévenu M. Wilson.

Pour l’instant, les banques centrales ont promis de ne pas relever leurs taux directeurs pour éviter d’étouffer la reprise post-Covid-19 dans l’oeuf.

Le signal d’une politique monétaire plus stricte, de la BCE ou de la Banque centrale américaine (Fed), rendrait la monnaie qu’ils émettent plus attractive.

Du côté du Royaume-Uni, la livre britannique se stabilisait face au dollar (-0,06% à 1,3929 dollar pour une livre).

L’inflation a rebondi en mars au Royaume-Uni à 0,7% sur un an comparé à 0,4% en février.

A lire aussi...