Jerome Powell élève l’économie US au rang de star

AWP

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Devant la Chambre des représentants, le patron de la Fed rappelle que la confiance des ménages est «forte», que le chômage est à un plus bas en 50 ans et que les salaires augmentent.

La faiblesse de l’industrie manufacturière n’affecte pas le reste de l’économie aux Etats-Unis, toujours soutenue par la consommation des ménages, a souligné jeudi le président de la Banque centrale Jerome Powell lors d’une audition devant la Chambre des représentants.

Répondant à une question portant sur une éventuelle «propagation» de la récession du secteur manufacturier, il a rétorqué: «nous ne constatons pas cela».

«C’est un risque que nous surveillons de très près», a-t-il ajouté devant les élus siégeant à la commission du budget.

Pour autant, il en a tempéré l’impact éventuel, rappelant que l’économie américaine reposait très largement sur la consommation des ménages. «70% de l’économie proviennent des consommateurs», a-t-il rappelé, relevant que pour l’heure, la confiance des ménages est «forte», le chômage à un plus bas en 50 ans et les salaires augmentent.

«C’est ce qui tire l’économie», a-t-il répété.

Comme la veille devant une autre commission, il a écarté le spectre d’une récession, dressant le portrait d’une croissance évoluant à un «rythme modéré» et «durable».

Et il n’y pas de raison de penser que cela va changer, d’autant que la guerre des tarifs douaniers entre les Etats-Unis et la Chine n’a pas entamé pour le moment la confiance des consommateurs.

«Je dirais que l’expansion évolue sur une base durable et nous ne voyons pas les signaux d’alarme qui avaient pu apparaître dans d’autres cycles» de croissance, a-t-il en outre commenté.

Et, comparé aux autres économies avancées, l’économie américaine est «une star», a-t-il commenté.

Mercredi, Jerome Powell avait déjà mis en avant la solidité de la croissance américaine qui évolue à un rythme «durable».

Au troisième trimestre, la croissance américaine a légèrement marqué le pas mais s’est en effet établie à 1,9% en rythme annualisé après 2% au deuxième trimestre.

A titre de comparaison, la Commission européenne table pour 2019 sur une croissance de 1,1% du PIB des pays de la zone euro.

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