Japon: le chômage stable en avril

AWP

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Dans le même temps, les conditions d’emploi sont restées plus que favorables, avec 159 offres pour 100 demandes.

Le taux de chômage au Japon est resté inchangé en avril à 2,5% de la population active, se maintenant comme les mois précédents autour de ses niveaux les plus bas en 25 ans, selon des statistiques publiées mardi par le ministère des Affaires intérieures.

Dans le même temps, sur le papier du moins, les conditions d’emploi sont restées plus que favorables, avec 159 offres pour 100 demandes (comme en mars), divers corps de métier (petits commerces, bâtiment, prise en charge des enfants et personnes âgées) souffrant d’un manque criant de main-d’oeuvre.

Le taux de chômage des femmes s’est établi à 2,1% (-0,2 point sur un mois) et celui des hommes a progressé de 0,1 point à 2,8%.

Ces ratio ne prennent en compte que les personnes n’ayant pas du tout travaillé dans le mois considéré. Ces données masquent en outre de grands écarts entre les différents secteurs d’activité et régions.

Il n’en reste pas moins que, même si trouver un travail n’est pas très compliqué dans l’archipel et même si les salaires tendent à augmenter dans les secteurs victimes de pénurie de main-d’oeuvre, les Japonais restent notablement inquiets pour leur emploi et avenir.

Ils s’ingénient, dans la mesure du possible, à faire des économies, bridant leurs dépenses et les réservant aux principaux besoins (nourriture, transports, loyer/eau/électricité, éducation), au demeurant onéreux.

La faiblesse relative de la consommation des ménages est jugée en partie responsable de la difficulté du pays à trouver un meilleur équilibre entre offre et demande.

Il en résulte une inflation trop faible et surtout tirée par des facteurs extérieurs et une évolution du produit intérieur brut (PIB) qui, bien qu’ayant été positive durant huit trimestres d’affilée, est retombée sur la période de janvier à mars.