Hausse du nombre d'emplois vacants en Suisse

AWP

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La région lémanique, qui regroupe les cantons de Genève, de Vaud et du Valais, a présenté la plus forte progression, le nombre de postes à pourvoir s’envolant de janvier à fin mars de 27% en glissement annuel.

Reflet d’une conjoncture favorable et de l’affaiblissement du franc, l’économie suisse embauche davantage, selon Adecco. Au premier trimestre 2018, son indice Swiss Job Market Index a progressé de 4% en variation annuelle, alors qu’il s’est maintenu à un haut niveau au regard des trois mois précédents (+1%).

Dévoilant vendredi son relevé trimestriel réalisé en partenariat avec l’Université de Zurich, Adecco explique la hausse par la forte croissance des offres d’emploi dans la région lémanique, alors que leur niveau s’est stabilisé à haut niveau dans les autres régions. La progression observée lors des trimestres précédents dans les métiers de l’informatique s’est poursuivie.

La région lémanique, qui regroupe les cantons de Genève, de Vaud et du Valais, a présenté la plus forte progression, le nombre de postes à pourvoir s’envolant de janvier à fin mars de 27% en glissement annuel. Outre la bonne conjoncture, la croissance en cours depuis 2016 illustre la reprise des exportations, explique le numéro un mondial du placement de personnel.

Les offres d’emploi ont en revanche diminué de 6% dans la Suisse du Nord-Ouest. Outre le secteur de l’informatique, dans lequel les postes vacants ont bondi de 17% en un an, les branches de l’industrie et des transports ont également présenté une forte hausse de 9%.

Les professions de la santé ont aussi continué à présenter une forte demande en personnel. Par rapport au premier trimestre de 2012, les offres d’emploi dans ce secteur ont augmenté de 60%. La hausse s’était révélée particulièrement significative en 2013 et en 2014, nuance cependant Adecco.

Le demande en main-d’oeuvre s’est inscrite par contre en baisse dans le secteur des bureaux et de l’administration. Les offres d’emploi ont certes chuté en l’espace de douze mois de 16%, mais le recrutement s’est cependant intensifié au regard du trimestre précédente, les annonces de postes vacants ayant progressé de 3% de janvier à fin mars.

Le mouvement d’embauche s’est aussi présenté à la baisse dans le secteur de la construction. En variation annuelle, les offres d’emploi de la branche se sont contractées de 11%, après une demande de main d’oeuvre bien vigoureuse entre la fin 2016 et l’automne 2017. Le marché semble désormais avoir atteint un certain point de saturation.