Le vingt pays les plus industrialisés sont priés «de faire marche arrière».
Le Fonds monétaire international (FMI) a pressé vendredi les pays du G20 de «faire marche arrière» sur les affrontements commerciaux prônant une nouvelle fois le multilatéralisme pour créer de «nouvelles opportunités» de croissance.
L’économie mondiale faiblit sous l’effet notamment de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.
Les deux premières puissances économiques du monde se sont infligé mutuellement des droits de douane punitifs sur des centaines de milliards de dollars de biens, ce qui a mis un coup d’arrêt au commercial international.
«Inverser les obstacles au commerce et faire des progrès rapides et tangibles pour se doter d’un meilleur système multilatéral en matière de commerce sont un devoir», estime le FMI dans un rapport publié vendredi en amont de ses réunions annuelles.
L’institution de Washington, qui doit publier ses nouvelles prévisions de croissance mondiale mardi, avance qu’»en travaillant ensemble, les décideurs politiques peuvent revigorer le commerce mondial et lever les incertitudes qui conduisent à la faiblesse des investissements et de la croissance».
«L’économie mondiale est à un tournant critique», commente également le Fonds qui préconise par ailleurs d’achever le «programme de réformes structurelles».
Parmi les priorités, le FMI cite des réformes pour favoriser la concurrence, l’innovation et les investissements en capital humain; des réformes du marché du travail pour accroître la participation à l’emploi et remédier à l’impact du vieillissement des populations.
Le G20 comprend notamment les Etats-Unis, la Chine, le Canada, le Mexique, la France, l’Inde, la Russie et la Turquie.