Glencore reprend en partie ses ventes congolaises de cobalt

AWP

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Le géant minier avait dû cesser ses ventes après avoir détecté de l’uranium dans ses extractions en novembre.

Glencore va recommencer à exporter une partie du cobalt extrait en République Démocratique du Congo, a annoncé lundi le géant zougois du négoce, qui avait dû cesser ses ventes après avoir détecté de l’uranium dans ses extractions en novembre.

Depuis janvier, la mine de Kamoto «a pu produire 930 tonnes de cobalt qui respectent les régulations en vigueur», a annoncé Katanga Mining, filiale locale du groupe et propriétaire à 75% de la mine, dans un communiqué.

Cela représente 22,5% de la production totale de Kamoto sur cette période, a précisé l’opérateur.

Cette mine gigantesque est une des principales sources mondiales de cobalt, un métal crucial pour la production de batteries, notamment pour les véhicules électriques.

Lors de l’annonce de l’arrêt des extractions, Katanga avait affirmé travailler à la construction d’une infrastructure permettant d’éliminer l’uranium du cobalt.

Les autorités congolaises, qui détiennent 25% de Kamoto à travers l’entreprise publique Gécamines, avaient peu apprécié la décision de Glencore, affirmant n’avoir «pas été associées aux dernières communications de Katanga Mining Limited au marché».

Katanga affirme «continuer à travailler à une solution de long terme» aux côtés des régulateurs locaux pour traiter le reste du cobalt extrait à Kamoto.

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