Glencore et le véhicule de cotation américain Metals Acquisition Corp (MAC) ont remanié les termes pour la cession de la mine de cuivre australienne de Cobar, convenue mi-mars. Les montants demeurent inchangés, valorisant ainsi toujours les infrastructures à 1,1 milliard de dollars (un peu moins en francs), à l’inverse de la composition et de l’échelonnement de la facture.

Glencore percevra ainsi au moment du transfert de propriété 775 millions en numéraire, voire jusqu’à 875 millions en fonction de certaines conditions, auxquels s’ajouteront l’équivalent de 100 millions en actions MAC. Pourront s’y greffer 75 millions prélevés sur la moitié du produit de toute augmentation de capital, 75 millions en cas d’établissement du prix de la livre de cuivre au-dessus de 4,25 dollars pour 18 mois consécutifs et 75 millions encore pour tout franchissement de la barre des 4,50 dollars la livre de métal rouge pendant au moins deux ans, égraine un communiqué diffusé mercredi.

La convention initiale évoquait un règlement initial de 1,05 milliard en liquide, assortie d’une participation de 50 millions dans MAC, à la conclusion de la transaction.

La multinationale de Baar percevra une redevance sur le revenu net de fonderie (revenu que le propriétaire d’une mine perçoit de la vente de ses produits moins les frais de transport et d’affinage, ndlr) maintenue à 1,5%.

La finalisation de l’opération est agendée au premier trimestre de l’an prochain.

Le communiqué rappelle aussi que Patrice Merrin occupe des fauteuils dans les conseils d’administration tant de Glencore que de MAC, détenant moins de 1% des droits de vote dans ce dernier. Le véhicule coté à New York n’est toutefois en rien affilié au géant zougois des matières premières au sens du règlement britannique sur les cotations.