Dollar et yen profitent de l’aversion au risque après l’offensive du Hamas

AWP

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Vers 22h20, le billet vert progresse de 0,15% face à la monnaie unique, à 1,0569 dollar pour un euro.

Dollar et yen se sont appréciés lundi, soutenus par un mouvement d’aversion au risque consécutif à l’offensive du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui crée un climat d’incertitude géopolitique.

Vers 20H20 GMT, le billet vert progressait de 0,15% face à la monnaie unique, à 1,0569 dollar pour un euro. Il avançait surtout face à des devises périphériques, comme le rand sud-africain, la roupie indonésienne ou le forint hongrois, considérées comme des monnaies plus volatiles.

Quant au yen, il était mieux positionné encore que la monnaie américaine, contre laquelle il gagnait 0,53%, à 148,50 yens pour un dollar.

«On est à un moment de l’histoire où il semble que tout est possible», a commenté Adam Button, de ForexLive. «Et dans ces moments, il y a toujours un mouvement vers le dollar et le yen, qui sont considérés comme plus sûrs.»

Le franc suisse était aussi recherché, prenant 0,47% face au billet vert, à 0,9060 franc suisse pour un dollar, ou 0,64% face à l’euro, à 0,9576 franc suisse pour un euro.

«Le marché va demeurer volatil», préviennent les analystes de Convera, alors que les derniers indicateurs macroéconomiques américains avaient déjà remué les cours.

Pour autant, selon eux, ce sont surtout les matières premières, en particulier l’énergie, qui vont réagir aux conséquences de l’attaque du Hamas, davantage que le marché des changes, à l’exception notable du shekel.

La devise israélienne lâchait 2,64% face au «greenback», l’un des surnoms du dollars, à 3,9506 shekels pour un dollar, au plus bas depuis plus de sept ans.

La Banque d’Israël a annoncé lundi avoir puisé 30 milliards de dollars dans ses réserves de changes pour acheter du shekel et soutenir ainsi sa monnaie. L’intervention est considérable, à l’échelle de ce pays, car elle représente 15% des réserves d’Israël en devises étrangères.

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