Début de la réunion monétaire de la Fed qui devrait se montrer attentiste

AWP

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Le président Powell n’a de cesse de rappeler qu’il faudra attendre que l’économie ait retrouvé son rythme de croisière pour que la politique monétaire soit resserrée.

Les responsables de la Banque centrale américaine (Fed) ont entamé mardi matin leur réunion de politique monétaire, au cours de laquelle ils devraient adopter une politique attentiste, maintenant leur soutien tant que l’économie américaine n’est pas complètement remise de la crise.

La réunion du comité de politique monétaire (FOMC) «a débuté à 09H30 (13H30 GMT) comme prévu», a indiqué une porte-parole de la Fed.

L’économie américaine est désormais sur la rampe de la reprise, grâce au rythme des vaccinations et au soutien apporté aux ménages et entreprises par le gouvernement fédéral.

Mais le président de la Fed, Jerome Powell, n’a de cesse de rappeler qu’il faudra attendre que l’économie ait retrouvé son rythme de croisière, pour que la politique monétaire, accommodante aujourd’hui, soit resserrée, afin de ne pas peser sur la reprise de l’emploi notamment.

La Réserve fédérale veut atteindre le plein emploi durable et inclusif, et voir l’inflation dépasser pendant un temps la cible de 2% par an, puis se stabiliser autour de cet objectif.

Les taux d’intérêt devraient donc rester dans la fourchette de 0 à 0,25% au moins jusqu’en 2022. Les achats d’actifs devraient être ralentis avant, mais pas dans un futur proche.

Jerome Powell tiendra une conférence de presse mercredi à l’issue de la réunion, qui ne produira pas de nouvelles prévisions économiques. Celles-ci sont attendues lors de la prochaine tenue du Comité monétaire les 15 et 16 juin.

La réunion de la Fed se tient à la veille de la publication d’indicateurs économiques importants.

Jeudi en effet, sera annoncée la croissance du PIB des Etats-Unis pour le premier trimestre 2021. Les analystes prévoient une expansion de 6,5% en rythme annualisé. Au quatrième trimestre 2020, le Produit intérieur brut avait augmenté de 4%, mais sur l’ensemble de l’année, la contraction avait été de 3,5%, la plus forte depuis 1946.

Et vendredi, c’est l’inflation PCE, mesure utilisée par la Fed, du mois de mars, qui est attendue.

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