Parallèlement, les évacuations forcées de locataires et de sous-locataires sont suspendues, à la demande de l’ASLOCA Genève.
A Genève, les chantiers pourront rouvrir ou se poursuivre sur demande. Parallèlement, les évacuations forcées de locataires et de sous-locataires sont suspendues, à la demande de l’ASLOCA Genève.
La mesure touchant les locataires, entrée en vigueur mercredi jusqu’à fin mai, pourra être prolongée en fonction de l’évolution de la crise du Covid-19, a annoncé mercredi le gouvernement, à l’issue de sa séance ordinaire. Et de préciser que la police n’est plus mise à disposition pour assurer cette tâche. L’ASLOCA souhaite aussi que le canton mette en place un soutien financier pour éviter que des locataires mis en demeure voient leurs baux résiliés.
Après avoir décidé la fermeture des chantiers, le canton s’est adapté à l’ordonnance ad hoc du Conseil fédéral. Le Conseil d’Etat indique mercredi qu’il est possible de demander l’ouverture ou la poursuite d’un chantier à condition de prouver qu’il respecte les prescriptions sanitaires émises par le Secrétariat d’Etat à l’économie, en particulier en matière d’hygiène et de distances sociales.
Les entreprises doivent s’annoncer au service de l’inspection de la construction et des chantiers, qui vérifiera sur place le respect des règles. Des mesures et des sanctions pénales pourront être prononcées. L’Etat annonce des contrôles réguliers et stricts.
A noter que les services de dépannages d’urgence, de piquet pour la sécurité des personnes et des biens ainsi que certains travaux paysagers ne sont pas soumis à l’obligation d’annonce. Pour sa part, l’Etat, dans un souci de prévention sanitaire, ne va pas demander la réouverture des chantiers dont il est maître d’ouvrage.